TITAM - DSP - HAWKMOON
NEWSLETTERS

Dossier HAWKMOON

DOSSIER HAWKMOON
LE RETOUR DU BIEN-AIMÉ

 

ON NE L’ESPÉRAIT PLUS, MAIS LE DÉPARTEMENT L’A FAIT: HAWKMOON REVIENT, ET C’EST POUR CETTE ANNÉE! MOYEN ÂGE POST-APO, SORCELLERIE SCIENTIFIQUE, MUTANTS ET ENVAHISSEURS VENUS DE LA PERFIDE ALBION: RETOUR SUR L’ADN D’UN «GRAND ANCIEN» DEVENU CULTE EN FRANCE.

 

Hawkmoon par Alain Gassner

GRANBRETONS ET GRANDES AVENTURES
À la fin des années 80, à l’époque des jeux «en boîte», un parallélépipède noir trône dans les boutiques: Stormbringer, illustré par un Elric blafard tenant une épée noire juste au-dessus de ses yeux. Cette boîte de jeu a sa presque jumelle, Hawkmoon. Ces deux-là ont plus qu’un air de ressemblance: adaptés de l’oeuvre romanesque de Michael Moorcock, ces jeux tournent avec le même système, et il est théoriquement possible de passer d’un univers à l’autre puisque les Jeunes Royaumes de Storm’ et l’Europe post-apocalyptique de Hawkmoon sont des plans d’existence appartenant au même Multivers imaginé par l’écrivain. Ce n’est pourtant pas cette gémellité qui fera leur succès.

«Des espèces de Nazis en armures de plaques déferlent dans l’Europe médiévale, ils sont surpuissants, ils ont des machines volantes… et en plus ils sont anglais!» C’est la raison avancée par Marcus, joueur de la première heure, pour expliquer son attachement à Hawkmoon: le jeu met en scène la marche conquérante des Granbretons, des bad guys parmi les plus fascinants que la fantasy ait créés. «Ils ont la beauté du Diable, explique Éric Simon, l’un des maîtres d’oeuvre de la première édition française. Il y a quelque chose de nietzschéen chez eux: c’est une force en marche qui ignore les carcans de la morale.» Suprémacistes portant des masques d’animaux, psychopathes raffinés et conquérants impitoyables, ils illustrent magistralement l’adage bien connu d’Alfred Hitchcock: «Pour écrire une bonne histoire, il faut toujours un bon méchant.» En l’occurrence, des envahisseurs dont la victoire semble inéluctable, ce qui rejoue, dans une Europe d’après la fin du monde, deux traumatismes bien français: l’Occupation allemande et… la Guerre de Cent Ans! Est-ce pour cette raison que Hawkmoon, qui n’eut qu’une carrière très modeste dans les pays anglo-saxons, connut un durable succès commercial en France? Éric Simon en convient en souriant: avec les Granbretons, c’est «notre ennemi éternel» qu’il s’agit de combattre!

Pour lire la suite, téléchargez librement le PDF de l’article de JDR Mag n°53: JDRM53-DossierHawkmoon

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *