ZOMBIES

MAKAKA NE SE REPOSE PAS SUR SES LAURIERS ET NOUS GÂTE AVEC TROIS NOUVELLES BDDVELH : LES LARMES DE NÜWA, ZOMBIES ET EN AVANT-PREMIÈRE, LOUP GAROU. SUR LA FORME, CHACUN DE SES OUVRAGES EST ROBUSTE ET JOLI, MAIS QU’ONT-ILS DANS LE VENTRE? NOUS LES AVONS TESTÉS POUR VOUS.

TITAM - JDR Mag 31 - ZombiesZombies
Scénariste: Waltch
Dessinateur: Jon Lancry
Éditeur: Makaka Editions
Disponibilité: Juillet 2015 – 17 €
Genre: Contemporain

TRAITS
Background:
-Cerveau…

Gameplay:
-Survival horror

Produit:
-Format A5
-Couverture cartonnée
-144 pages en couleur

ZOMBIES
Le thème étant à la mode (merci à Robert Kirkman et à son Walking Dead), Makaka ne fait pas l’impasse. Les auteurs nous proposent une aventure de survie dans une ville dévastée par les zombies. Deux personnages au choix : une humaine qui tentera de survivre jusqu’à l’arrivée de l’armée ou un zombie qui tentera lui aussi de survivre et de s’évader avant le pilonnage de la ville par les militaires. Voilà, le contexte est posé, sans explication du pourquoi du comment de l’infection zombie.

Le gameplay est résolument orienté vers la survie. Vous aurez un capital de 70 PV à gérer et des choix difficiles à faire. Et des combats, il y en aura moult, tant la sortie est parsemée d’embûches. Pour cela, vous aurez des armes et des munitions à gérer grâce à un système de combat au tour par tour nécessitant un peu de calcul mental. Le personnage humain peut avoir des alliés apportant bonus ou handicap (ah… la petite fille!), le zombie peut dévorer ses victimes pour récupérer des points de vie, d’intelligence ou augmenter ses dégâts. Un ingénieux petit système de couleurs permet d’utiliser la même case pour gérer des événements différents selon le protagoniste et les alliés.

L’aventure se résume à une simple balade en ville pour trouver la sortie et du matériel de survie facilitant votre progression dans le dédale urbain. Les énigmes sont rares, on est clairement orienté vers l’action. Heureusement, quelques traits d’humour et des références viennent égayer le parcours.

Les vues «3D isométriques» s’enchaînent. Les personnages carrés et modernes me font penser à certains dessins animés pour enfants. Les graphismes sont trop simplistes à mon goût or, vu l’aspect gore de certaines scènes, il faut mieux confier cette BD à un adolescent ou un adulte.

François Cedelle.

 

TITAM - JDR Mag 31 - Zombies

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