CHASSE AU TRESOR
TITAM et JDR Mag soutiennent, sponsorisent et relaient une initiative de commerçants dans un village du Sud-Ouest. Nous présentons ici les énigmes du jeu « La Chasse au Trésor ».
Il était une fois, une fois il sera
Un commencement pour ce que l’on contera
Car, il est hors de doute et chacun peut s’y fier
Que l’on compte trois pieds à un trépied
Il vous faut apprendre, je crois,
Comment il était une fois
Ecoutez-moi si le coeur vous en dit
Et vous entendrez un charmant récit
Qui ne contiendra rien de faux
Si ce n’est un ou deux mots
Soyez assurés qu’autrefois
Quiconque avait deux yeux
N’était pas aveuglé, ma foi,
Et n’en voyait que mieux
Mais qui n’avait qu’un oeil, sans doute,
D’être borgne risquait fort,
Et, c’est bête, devait faire deux fois sa route
S’il en voulait voir les deux bords
Si vous voulez, daignez-me croire
Sinon, allez vous-même y voir
Il était une fois, ainsi qu’on dit toujours,
Lorsque l’on veut raconter les choses sans détours,
Il était une fois, une fois il sera,
Un commencement pour ce que l’on contera…
Il vous faut trouver un point de départ. Un jeu célèbre n’y vit jamais le jour et, en juin 1622, Louis le Treizième y passa ses nuits, pour combattre la cité voisine ennemie. Il vous faudra grande droiture pour quémander l’attention de la Guérisseuse du Mont Doré. Sans elle pour lancer votre quête, vos trouvailles ne valent pas volaille. Il était une fois donc…
Parti au premier de gueules à trois fleurs de lis mal ordonnées d’argent. Au deuxième de sable au pont de trois arches d’argent sur une rivière de même, soutenant trois tours crènelées de trois pièces aussi d’argent. Le chef d’azur pour le tout chargé de trois fleurs de lis d’or. Au confluent de l’ancien Condate et de la Bonnette, dans la cité des Ruthènes, quêtez la Dame citée par la Guérisseuse et trouvez les trésors de l’Occitanie. Les adeptes des Jeunes Royaumes, au lieu trouvé, tomberont en certitude. Les autres dans la séduction et plaisant moment si modestie savent garder. Car pour les uns comme pour les autres, il vous en faudra pour encontrer le Vieux Sage. L’âme cartographe, qu’ouïr vous devrez, de deux chemins vous indiquera le bon. Làs si son absence est présente, un troubadour à crinière argentée rapportera sa parole. Sans son Verbe, Templiers ne seront pas hospitaliers et Hospitaliers ne vous désigneront où le Temple y est. Le Gardien de Mémoire, au Verbe de la Dame, vous donnera savoir et connaissance.
Pour Le Vieux Sage, il convient d’une offrande de son âge,
N’espérez le charmer avec alexandrins,
Ou l’intimider en jouant vils malandrins,
Pour que le Vieux Sage vous ouvre volontiers le passage
Il vous faudra quatre à quatre aller par quatre chemins
Faire moderne imagerie et non parchemin
Pour lui offrir ancestral et rocailleux bâtissage.
Il était une fois donc…
Si studieux vous fûtes, la présence du maître de Guilhem de Nogaret et de Enguerrand de Marigny, en ces terres lointaines de son domaine, titille encore votre curiosité… Le temps passe, passe le temps…
Trouvez le Vieux Sage, de tierce à sexte car à none, érémite faquin part en somme coquin.
Sur le chemin indiqué par le Vieux Sage, soyez les pérégrins de votre destin et là où basse et haute-justice exhibaient corps occis démembrés, admirez et observez la trinité du lieu, Paradis lumineux, Enfer terreux, bien que submergé, et Jean le Baptiste en sa pierreuse demeure. Observez, observez… Un schéma se précise… Gardez souvenance de ce que la lumière vous cache.
Retournez-vous et partez à dextre, au carrefour prenez la route opposée à votre senestre, laissez-vous guider par la gravité et la beauté. Vous voici en ce lieu anagrammé: Veuve diaphane recruteuse. Trouvez notre père à tous. Demandez qui lie le liant… Il saura trancher vos hésitations et vous indiquera là où vous devez vous rendre. Il était une fois donc…
Le sol arpenté a connu la première élection communale, en 1790. Si en cherchant bien, vous y trouvez date qui valut un bicentenaire, trouvez aussi la coudée des maîtres-d’oeuvre. Songez que ce que l’on vous veut cacher vous est bien souvent déjà révélé. Prenez témoignages de vos trouvailles avec ce descendant de l’abaque qui partout vous suit ou vous précède. Sans témoignages, pas de révélation. Pour accéder à votre renaissance, cela est impératif. Il était une fois donc…
Face à tant d’assurance
Il vous faut terrasser
Palier haleine rance
Il faut vous désaltérer
Car pour être mobile
Il vous faut être assis
Ne soyez pas débile
Réfléchissez à ceci:
ZAC PREVOT NEURASTHENIQUE – PTT CRYPTEE ANESTHESIQUES – PETANQUES RAPPORTERAIENT SACRE – PROSAIQUEMENT TRANSPORTERA – SUPERPARTENAIRE SOUFFRIT NET – PROSTIPUTES PEDESTRES PULLULENT – DONNER TETU REX.
Il était une fois donc…
Le Porteur de clef vous guidera au Tablier des Rois. Du présent, ne cherchez pas demain, retrouvez hier. Faites imagerie et dans la limite des remparts, demandez passage à l’éphémère Carré magique aux couleurs des Hospitaliers. Missive des Sombres Maîtres sera confiée, cent dix ans déjà passés prouveront qu’il était une fois et qu’une fois il sera. Il était une fois donc…
Chevalier du Graal, pli en main, curiosité scellée car lettre doit encore restée close, trouvez la Dame du Lac. Flamboyante elle sera, remarquable vous la considérerez. Deux yeux pour vous séduire, un œil alchimique pour vous juger. Epistolat scellé vous lui donnerez. Votre pureté prouvée, complément elle vous donnera. Sous son regard, vous répondrez si érudit vous êtes. Si point n’est là votre talent, réponses vous chercherez, mais prenez garde à ne point vous égarer. Si un devint trois, nécessité est lieu. Vous y êtes, cherchez l’homme. Quand réponse vous aurez, Dame du Lac retournez voir. Pièce d’argent et ultime énigme elle vous offrira. Il était une fois donc…
Il était une fois, une fois il sera
Un commencement pour ce que l’on contera
Car, il est hors de doute et chacun peut s’y fier
Que l’on compte trois pieds à un trépied
Il vous faut apprendre, je crois,
Comment il était une fois
Ecoutez-moi si le coeur vous en dit
Et vous entendrez un charmant récit
Qui ne contiendra rien de faux
Si ce n’est un ou deux mots
Soyez assurés qu’autrefois
Quiconque avait deux yeux
N’était pas aveuglé, ma foi,
Et n’en voyait que mieux
Mais qui n’avait qu’un oeil, sans doute,
D’être borgne risquait fort,
Et, c’est bête, devait faire deux fois sa route
S’il en voulait voir les deux bords
Si vous voulez, daignez-me croire
Sinon, allez vous-même y voir
Il était une fois, ainsi qu’on dit toujours,
Lorsque l’on veut raconter les choses sans détours,
Il était une fois, une fois il sera,
Un commencement pour ce que l’on contera…